Emirats Sultanats
15
et 16 avril, 100 et 101eme journées de
croisières.
Dubaï!
Nous
arrivons à quai dans la brume ou brouillard. On nous
annonce une température extérieure de 32° qui pourraient
bien frôler les 40 dans la journée...
Comme il est obligatoire d'être, en principe, habillé
selon les coutumes locales (tiens?...), pour les femmes,
d'une robe couvrant notamment les bras et les jambes
(bien que cette règle soit souvent transgresée, même par
certaines locales, très élégantes), pour les hommes, d'un
pantalon, chemise à col, ou à la rigueur, polo et
chaussures fermées, ça va être chaud !
A priori, depuis le
pont du bateau, la panorama n'offre pas grand chose de
nouveau par rapport à ce que nous avons vus en 2016! A
part des grues un peu partout et une sorte d'immeuble en
arche, au loin...
Plus haut, plus grand, plus
beau…plus cher…!
Ceci pourrait être la devise de Dubaï!
Rien ne semble impossible aux
Émirats Arabes Unis.
Ni les œuvres gigantesques, démesurées et surréalistes...
- pistes de ski au sommets d'immeubles.
- terrain
de golf aux greens plus vert que ceux de Normandie.
- patinoire géante.
- un immense aquarium à l'intérieur du plus grand "Mall" (Centre
commercial) du monde.
- la
tour la plus haute du monde, le Burj Khalifa, 828 mètres.
- un hotel restaurant 7 étoiles au sommet d'une tour de 27 étages en
forme de voile de bateau (où nous avons eu l'infime honneur
d'être convié à un déjeuner par MSC, enfin quand je dis invité,
c'est un bien grand mot...
).
- un projet d'une tour de 1000 m de haut...
et j'en passe et
des meilleures...
... ni
les structures et les organisations permettant aux locaux ( à peine
plus de 10% de la population des Émirats) et aux
cadres étrangers une vie harmonieuse et de toute évidence très agréable.
Les travailleurs basiques, ouvriers ou employés, immigrés sont moins
bien lotis...
On pourrait imaginer que, une fois
le gaz et le pétrole épuisé, ou de nouveau systèmes énergétiques
inventés rendant les produits fossiles obsolètes, toute cette
hallucinante course aux gigantisme et au démesuré se calmerait
d'elle-même.
Il semble qu'il n'en sera rien…
Déjà Dubaï ne vit plus que
partiellement des ces produits.
Le tourisme, nouvel or brun, est en passe de prendre
le relais… 17 millions de visiteurs sont attendus chaque année! 25
millions durant l'Exposition universelle en 2020.
On parle également de richesses
faramineuses qui seraient encore enfouies dans les sols locaux,
totalement inexploités à ce jour...
De l'or, de l'argent, des minerais divers…
Certains n'hésitent pas à dire que si demain les Émirats décidaient
d'extraire de façon industrielle l'or que leur sol renferme une
crise mondiale s'en suivrait plongeant le précieux métal étalon dans
des abysses…
Bref on n'a pas fini de
parler de DubaÏ et des Émirats Arabes Unis....
17 avril, 102eme journée de
croisière.
Abu
Dhabi
Dubaï et Abu Dhabi ou "père de la gazelle", capitale et
plus grand des Émirats Arabes Unis, ne sont séparés que
de quelques dizaines de milles nautiques. Par la route,
environ 140 kms qui se font en moins d'1 heure et demi
par la E11.
Principal producteur et exportateur de pétrole et de gaz, Abu Dhabi est en quelque sorte,
pour le moment du moins, le
maître du jeu économique des EAU!
Les nombreux et récents immeubles modernes, de plus en
plus haut et audacieux, (
le
prestigieux Emirates Palace Hôtel et Capital Gate,
gratte-ciel de 160 mètres de hauteur, construit entre
2008 à 2010, est la plus haute construction penchée du
monde, un angle de 18°,
plus
important que celui de la tour de Pise) et
les immenses centres commerciaux , l'Abu Dhabi Mall et le Marina
Mall, témoignent de sa puissance financière.
Son joyau reste cependant incontestablement sa
magnifique et vaste mosquée, abritée sous d'immenses
dômes en marbre blanc.
D'une superficie totale de
plus de 22.000 mètres carrés et d'une capacité d'acceuil
de 40 000 personnes,
son sol est
recouvert d'un immense tapis
persan artisanal d'une valeur inestimable.
C'est la plus grande mosquée des Émirats arabes
unis et, de toute évidence, l'une des plus grandes du monde.
Son nom vient du Sheikh Zayed ben Sultan Al
Nahyane, le premier président des Émirats arabes unis et
commanditaire de l'édifice.
C'est aussi la plus grande structure en
marbre construite à ce jour par l'homme. Elle contient le plus grand
lustre au monde.
Plus de 2500
ouvriers, travaillant sous 40 °C, ont participé aux 12
ans de travaux pour un coût total d'environ 400 millions d'euros.
À
Abu Dhabi, les 200 mosquées locales sont interdites d'accès aux non
musulmans, celle ci faisait exception jusqu'à il y a quelques mois.
Nous avons pu la visiter librement il y a trois ans!,
aujourd'hui elle est malheureusement, elle aussi
fermée au touristes...
18 avril, 103eme journée de
croisière.
Khasab
(Oman)
Khasab est une ville portuaire
de environ 18000 habitants, situé au nord de la
péninsule omanaise de Musandam.
Le fort de Khasab possède des tourelles en pierre à
créneaux et abrite des maquettes de bateaux en
bois ainsi qu'un musée exposant des objets
artisanaux et archéologiques.
Depuis le port de Khasab, nous avons embarqué sur un
bateau en bois ou "boutre" pour effectuer une croisière
dans le détroit d'Ormuz, sorte de Norvège d'Arabie, avec
ses fjords escarpés qui permettent d'admirer dauphins et
autres animaux marins, nageant au millieu d'une nuée de
méduses.
Au sud, au-delà des
villages de montagne et des vallées verdoyantes,
le sommet Jebel Harim est connu pour ses
fossiles marins.
Nous y avons étés il y a 4 ans en 4x4, ça vaut de
détour...
Mais on ne peut
tout faire...
19 avril, 104eme journée de
croisière.
Mascate (Oman)
Le
Sultanat, ou Royaume d'Oman, d'une superficie comparable à celle de
l'Italie compte environ 4 000 000 d'habitants.
Mascate, la capitale, en compte près du tiers, à savoir près de 1 300 000.
90% de la population est musulmane ce qui n'empêche pas une grande
tolérance pour toute autre religion.
Tolérance est d'ailleurs un maître mot à Oman...
Les
femmes travaillent, conduisent, entrent en politique, etc..
Depuis que l’argent y coule à flot, les Émirats se
sont métamorphosés en cités futuristes. Mais les traces du passé
n’ont pas disparu: les sites archéologiques sont l’objet de soins
attentifs, les boutres sillonnent toujours les eaux du Golfe et les
artisans locaux perpétuent les traditions ancestrales dans les souks
hauts en couleur..
Entourée de montagnes et de désert, l'histoire de Mascate,
premier port du sultanat d'Oman, remonte à l'antiquité.
Elle mêle gratte-ciel et centres commerciaux chics à des monuments
historiques juchés sur les falaises, comme les forts portugais du
XVIe siècle Al-Jalali et Al-Mirani, situés au-dessus du port de Mascate.
Moderne et revêtue de marbre, la Grande Mosquée du Sultan Qaboos est
ornée d'un dôme de 50 mètres de haut et d'un superbe tapis persan.
Elle peut accueillir 20 000 personnes.
L'intérêt des touristes pour ce petit pays d'Arabie (plus de 3
millions par an),
coincé entre le Qatar, l’Arabie Saoudite
et le Yémen à l’ouest et l’Iran au nord, zone de tous les danger,
est en très forte progression.
Le journal "Le Monde" n'a pas hésité à classer Oman au premier rang
des pays à découvrir dans les prochaines années...
C'est en effet une destination idéale en
hiver, avec quelques 25 degrés jusqu’à avril, mai (la température
monte ensuite jusqu’à 50 degrés, désert oblige).
L’argument majeur qui joue en faveur du pays, c’est la paix, la
sécurité et le bonheur des Omanais et des quelques 1,5 millions
expatriés qui y vivent, dont beaucoup d’Indiens, de Maghrébins et
quelques Européens.
Pour l'instant
95% des revenus du
pays proviennent du pétrole et du gaz... seule production locale,
des dattes. Quasiment tout autre fruit ou légume est importé.
La pêche est très active...
Un des gros soucis
du pays est que l'actuel sultan, très aimé par le peuple, se fait
vieux et est très malade. Il n'a pas d'enfants... ce qui dans un
pays comme Oman pose de graves problèmes de succession... La
population est très inquiète...
20,
21, 22, 23 et 24 avril, 105eme à 109 journées de
croisières.
En haute mer direction
Akaba, Jordanie!
25avril, 110eme journée de
croisière.
Akaba, Jordanie!
Aqaba est une ville portuaire de Jordanie située au
bord du golfe d'Aqaba, adjacent à la mer Rouge. Habitée depuis
4000 av. J.-C., elle abrite le fort d'Aqaba, datant de l'ère
islamique, et le musée archéologique situé à proximité.
Ses stations
balnéaires sont appréciées des véliplanchistes et autres pratiquants
de sports nautiques.
La région est particulièrement propice à la
plongée sous-marine elle possède en effet de remarquables sites de
plongée comme la barrière de corail de Yamanieh dans le parc marin
d'Aqaba, au sud de la ville.
Ceci
dit nous ne nous sommes pas attardés à Akaba!
Notre but était autre! PETRA!
Il est des cités dont le seul nom fait
rêver. Pétra est de celles-ci.
Entrée dans la légende en 1812, elle
fait partie de l'imaginaire de tous les passionnés de
vieilles pierres et de légendes oubliées.
Prise d'assaut par les touristes elle n'a rien perdu de son pouvoir
d'attraction.
Pétra est intiment liée à la pierre : par son nom
d'abord (du latin petrus : «pierre»),
mais aussi par son environnement exceptionnel. Lovée dans un cirque
de 3 km sur 5, protégée par des falaises pour certaines hautes de
300 mètres, la ville a pour le visiteur des allures de forteresse
naturelle.
L'impression qu'elle a été taillée dans la roche est
amplifiée par les multiples grottes et chambres rupestres qui
s'ouvrent dans le grès aux couleurs changeantes
L'accès se fait par le sîq («le
fossé»), défilé
dépassant rarement les 5 mètres de large. Il est le résultat de l'érosion créée par
le wadi («rivière»)
Mousa. Celui-ci doit son nom à Moïse qui, de son bâton, aurait fait
naître une source un peu plus loin.
Le problème de l'eau est en
effet capital dans cet endroit désertique.
La rivière ne suffisant
pas à subvenir aux besoins de la cité, les Nabatéens multiplièrent
les systèmes pour recueillir et redistribuer l'eau de pluie :
barrages, citernes et canalisations permirent finalement de subvenir
aux besoins et de développer l'élevage et l'agriculture en
terrasses, et même de faire pousser des vignes
26
et 27 avril, 111eme et 112 journées de
croisières.
Canal de Suez
Le canal de Suez mesure 161 km entre Port-Saïd,
sur la Méditerranée, et Suez,
sur la mer Rouge. L'aménagement de chenaux en mer Rouge et en
Méditerranée a fait passer sa longueur totale à 195 km. L'itinéraire
choisi, presque rectiligne, met à profit à la fois la faible
altitude de l'isthme
de Suez et
l'importante étendue de lacs salés qui s'y trouvent (lacs Amers, lac
Timsah,
lac Manzala). Le canal ne comporte pas d'écluses ; sa largeur,
depuis les travaux achevés en 1980, est de 170 m, sa profondeur de
20 m. Il est doublé aujourd'hui sur 67 km. Sur le reste du trajet,
les navires doivent encore circuler en convois et s'arrêter pour le
croisement. La traversée demande de douze à seize heures. Une voie
ferrée double le canal de bout en bout. Un tunnel routier sous la
voie d'eau a été ouvert en 1981. Plusieurs grandes villes se sont
développées sur ses rives : Suez,
au débouché sur la mer Rouge ; Ismaïlia,
à mi-chemin de la traversée ; Port-Saïd et
Port-Fouad, au débouché sur la Méditerranée.
La compagnie de Ferdinand de Lesseps, un diplomate
français né à en Versailles 1805 et mort en 1894 à La Chênaie 1894,
construisit le canal entre 1859 et 1869. A la fin des travaux,
l'Égypte et la France en étaient conjointement propriétaires.
Ce canal, s’il fut une prouesse commerciale et
technique, fut une catastrophe sociale et sanitaire : on estime que
1,5 million d'Égyptiens participèrent à la construction du canal et
que 125 000 moururent, principalement du choléra.
Le 17 février 1867, le premier navire emprunta le
canal, mais l'inauguration attendit le 17 novembre 1869. L'empereur
Napoléon III était présent, et on y joua la première de l'opéra
Aïda.
Un raccourci entre l'Asie et
l'Europe
En permettant aux navires d'éviter de contourner l'Afrique par la
route du cap de Bonne-Espérance, le canal de Suez raccourcit
considérablement les distances entre l'Asie et l'Europe (de plus de
80 % le trajet entre le port saoudien de Djedda et Constanţa sur la
mer Noire, de presque la moitié le trajet entre le golfe Persique et
la mer du Nord et de près du quart celui entre Tokyo et Rotterdam ;
le trajet entre Bombay et Rotterdam passe de 10 743 milles à 6 337
milles).
28
avril, 113eme journée de
croisière.
En Haute mer direction
Héraklion (Grèce)
Suite: Europe: le
retour...
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